Une coiffeuse a surpris un cambrioleur la main dans le sac. La jeune femme s’est chargée personnellement de lui donner une leçon.
Cambrioler un salon de coiffure ne présente à priori aucune difficulté, d’autant que les personnes s’adonnant à l’art capillaire ne sont pas d’ordinaire d’un naturel violent. Se faire masser le cuir chevelu, déguster une tisane pas trop forte et deviser avec sa coiffeuse (ou son coiffeur) préférée, voilà l’espèce de rituel que l’on imagine en entrant dans cet endroit dédié à la détente.
Un cambrioleur se retrouve dans une histoire tarantinesque
Ce jour-là, Viktor Jasinski, un voleur de 32 ans, a été bien mal avisé de tenter de cambrioler ce salon de coiffure dans la ville russe de Meshchovsk. En effet, la tenancière de la boutique, Olga Zajac, une jeune femme de 28 ans rompue aux arts martiaux, l’a terrassé d’un coup de pied.
L’amazone, ceinture noire de karaté, l’a ensuite traîné dans l’arrière-boutique, l’a attaché à l’aide d’un câble de sèche-cheveux et l’a dépouillé de ses vêtements ; elle l’a alors forcé à ingurgiter du viagra afin de le soumettre sexuellement. Elle a abusé de lui pendant trois jours pour, selon ses propres termes, « lui donner une leçon », avant de le relâcher dans la nature.
L’histoire tarantinesque devient kafkaïenne
Dans cettte histoire abracadabrantesque, l’agresseur a porté plainte contre la victime à la police. Il a raconté son calvaire d’esclave sexuel enchaîné à un radiateur, uniquement nourri de viagra. Quand l’impétueuse Olga a appris ce que le voleur lui reprochait, sa réponse ne s’est pas fait attendre : « Quel salaud ! Nous avons eu des relations sexuelles quelques fois, mais je lui ai acheté un nouveau jean, je l’ai nourri, et je lui ai même donné 1000 roubles quand il est parti ! » Tout de même, jusqu’où va se nicher l’ingratitude ?
La police, sûrement soulagée à l’idée que les gens de robe se chargeront de démêler cet imbroglio, a arrêté les deux protagonistes de cette histoire tragi-comique.