L’histoire de ce jeune homme et cette fille m’a fait pleuré, très touchante.. (Page 1 ) | 22 avril 2015

histoire qbc2

Elle se nomme « Emily », jeune de 22 ans belle, qui vient du Vermon, elle est venue avec sa soeur en train pour passer le weekend, elle fait du ballet, musicien moi même je craque, cette belle brune aux yeux bleus et au sourire éclatant on se quittent plus, faisant la tournée des bars pour finir sur la plage à admirer les étoiles, c’était une soirée très spéciale.

« Emily » est pianiste elle veux voir le monde elle et sa soeur ne se quitte jamais elle est aussi sa meilleur amie.

Elle doit retourner à NY le lendemain et nous on doit continuer vers le sud on échange nos numéros de téléphone, elle me dit qu’elle travaille avec sa soeur dans un petit resto dans « Lawer Manhattan » et me fait jurer de passer la voir dans une dizaine de jour quand va remonter vers Montreal

C’est vers la fin de la soirée qu’on se sépare tout en échangeant de petits bisous, nous étions gênés, maladroits et nerveux, on s’est dit au revoir 2 ou 3 fois tout en s’éloignant, mes amis me taquinait, il n’en revenait pas ils ne cessait de me taquinait sur sa beauté et moi j’était comme dans un rêve.

Nous continuâmes notre périple, camping dortoir à « Key West », camping à « Clearwater », nous profitons de notre voyage, on fait la fête mais pour moi il y avait la belle new-yorkaise qui avait toute mes pensées, un de mes amis avait une vue sur la soeur d’Emily alors nous étions deux à vouloir s’arrêter à New York au retour.

Nous quittons « Clearwater » un lundi, en direction de Montreal, on soupe en caroline du sud, mais en sortant du restaurant, nous êumes une crevaison, il fallait sortir tout ce qui se trouvait dans le coffre, remplacer la roue, replacer le pneu crevé dans le coffre, j’avais hâte 
de partir je voulais être à New York pour le déjeuner.

Une heure plus tard nous voila repartis on s’arrêtent à l’ouverture d’un Walmant pour réparer le fameux pneu car il est impossible de faire 1500 Km sur un pneu de secours, je m’endors, et on me réveillant  je me trouve dans un bouchon monstre à proximité de NY sur la 95, j’engueule mon ami qui s’est trompé de route, car on devait prendre la 78, je m’énerve, on est tous fatigués et comble de malchance, la clim ne marche plus, il fait une chaleur monstre et on n’arrive pas.

Je savais qu’au moins de septembre le trafic le matin était catastrophique pour entrer à NY, c’était pire que ce que je croyais, on voyait au loin des gyrophares, visiblement il y avait un accident.

Je finis par me faire à l’idée que je ne verrais pas ma belle brune aujourd’hui et nous finîmes par décider de retourner à Montreal, heureusement nous sommes sur la bonne voie, je finis en me faufilant par sortir de là, nous passâmes par des banlieues, tous les habitants étaient  dehors, il y avait plein de voitures de police,

On continue notre chemin, retrouvons la 95 puis la 78 tout en conduisant je pensais aux prochains congés et comment j’allais rejoindre Emily, j’avait hâte d’arriver pour pouvoir l’appeler surtout qu’elle m’a laissé un message sur mon portable disant qu’elle avait hâte de me voir, j’étais radin je ne voulais pas prendre mon portable aux USA et payer des frais, je me dis que je l’appellerais en rentrant chez moi.

En s’arrêtant au toco belle en Albany nous ne trouvons personne dans le resto les employés étaient en transe.

Nous mangeons vite dans notre coin sans poser de questions, déçus pour n’avoir pas revus les filles, et trop fatigués pour parler.

En continuant notre route écoutant CD sur CD, mais aux douanes c’est la pagaille, on fouille tout le monde et ça nous prend 3 heures, nous sommes à moitiés endormis quand notre tour arrive, les douaniers canadiens sont comme des robots alors que les douaniers américains sont armés avec des fusils, on ne se pose pas de questions, tout en trouvant ceci étrange.

On traverse, nous arrivons enfin, je dépasse mes amis, et en arrivant chez moi, je ne défais même pas ma voiture, mes parents étant absents je m’effondre sur le sofa avec l’intention de dormir au moins 3 jours.

J’allume ma télé et je tombe sur les nouvelles, je sursaute, les yeux grands ouverts et je constate qu’à 10 Km où je me trouvais ce matin, et si on  n’avait pas eu cette crevaison en Caroline du Sud, on serait arrivés 2h plus tôt et on serait tous morts à l’heure qu’il est.

C’est en 2001 « Emily travaillait au « Foud court » du World Trade Center ». 

Morale : Le destin est plus fort que l’amour..


Source: Pour nous les hommes

Fermer